- Une autre source d'exposition aux radiations vient du radon. Le radon est un sous-produit radioactif de la désintégration de l'uranium naturel qui se rencontre souvent dans les dépôts granitiques, le schiste argileux ou les roches phosphatées, le béton fabriqué avec des phosphates contenant de l'uranium, le gypse ou la brique. Le radon émane de ces sources et s'infiltre à travers le sol d'où il peut s'accumuler dans les sous-sols ou autres pièces de la maison mal ventilées. Selon le Dr Steven Schechter, auteur de "Fighting Radiation and Chemical Polluants with Foods, Herbs and Vitamins" ("Combattre les radiations et les polluants chimiques par la nourriture, les plantes et les vitamines"), les fonctionnaires du National Cancer Institute pensent maintenant que le radon pourrait être responsable d'au moins 30 000 cancers du poumon chaque année. Une bonne ventilation ainsi que le colmatage des fissures constitue une protection efficace contre les infiltrations de radon à travers le sol.
- Une explosion nucléaire ne constitue pas la plus grande menace. Contrairement à la croyance populaire, la plus grande menace d'exposition est celle des radiations de faible intensité, émises pendant de longues périodes, qui sont celles qui provoquent les plus grands dommages au niveau des structures cellulaires. C'est dans ce contexte qu'il faut inscrire le passage du nuage radioactif arrivé sur la France mercredi 23 mars 2011 et dès lors, les chiffres rassurants qu'on nous communique (à supposer qu'ils soient vrais, ce qui -pour des raisons de fric et de pouvoir- est très improbable) n'ont aucun sens. Ces radiations de faible intensité proviennent de l'exposition répétitive aux radiations qui émanent de l'absorption de particules aériennes radioactives se déposant sur les aliments, ou de radiations en provenance de l'eau ou des sols incorporés à la structure cellulaire de l'aliment. Au final, ces radiations de faible intensité émises pendant de longues périodes, induisent de grandes quantités de radicaux libres. A cette production de radicaux libres correspondent des maladies et des cancers dont le taux augmentent avec l'exposition aux radiation. Beaucoup de chercheurs dans le domaine du vieillissement émettent l'hypothèse que la destruction des membranes cellulaires occasionnées par les radicaux libres constitue la base du vieillissement ou tout du moins accompagne toujours ce processus dégénératif.
Le danger des radiations chroniques de faible intensité a été découvert en 1972 par un médecin canadien, le Dr Abram Petkau. Il découvrit que les membranes cellulaires étaient beaucoup plus endommagées par un rayonnement prolongé à faible intensité que par une brève exposition à un rayonnement plus intense. Il découvrit que les principaux dégâts n'étaient pas dûs auxradiations ionisantes bombardant directement nos gênes (causant ainsi des mutations ...), mais à la production de radicaux libres. Selon Ernest Sternglass, professeur émérite de radiologie à la Faculté de Médecine de Pittsburgh, avec la découverte faite par le Dr Petkau en 1972, un grand pas a été franchi dans la compréhesion du phénomène : l'effet d'une exposition prolongée à des rayonnements de faible intensité est MILLE FOIS PLUS IMPORTANT qu'une seule exposition massive.
- Jusqu'en 1972, l' "exposition maximale autorisée" dans les centrales nucléaires, lors de retombées radioactives ou dans les usines fabriquant des armes nucléaires, était estimée sur la base d'une brève exposition à un rayonnement intense comme celui d'une explosion nucléaire. Du coup, une exposition chronique à de faibles doses de radiations était considérée comme relativement "sûre". Or, physiologiquement, les faibles radiations sont en réalité mille fois plus dangereuses pour notre santé que ce qu'elles avaient été estimées, car c'est à ce stade que la formations des radicaux libres est très importante. Selon les observations du Dr Petkau, plus la dose de radiations est prolongée, moins elle a besoin d'être forte pour détruire les membranes cellulaires. Ceci aide à comprendre pourquoi la leucémie et autres cancers se produisirent à des taux 100 à 1000 fois plus élevés que celui initialement prévu à Hiroshima. A la lumière de la découverte de Petkau, on peut aussi commencer à comprendre qu'il n'existe pas de dose de radiations "sûre" car les radiations s'accumulent : selon les physiciens nucléaires John Gofman, Ph. D. et M. D. dans leur ouvrage "Radiation and Human Health" ("Radiations et santé humaine"), le préjudice dans ces cancers en nombre excessif, se produit à n'importe quelle dose de radiation ionisante, jusqu'aux plus infimes taux et doses concevables. De même, le Dr Karl Z. Morgan, après trente années passées à la direction de la Heath Physics Division de l'Oak Ridge National Laboratory, écrivit dansle Bulletin of Anatomic Scientist de septembre 1978 : "Il n'y a pas de taux d'exposition sûr et il n'existe pas de dose de radiation si faible que le risque de malignité soit de zéro ... les risques génétiques, et plus particulièrement ceux associés aux mutations récessives, peuvent être aussi nocifs et débilitants pour la race humaine que l'augmentation des cancers."
Le médecin et physicien John Gofman a été engagé par l'Atomic Energy Commission (AEC) pour enquêter sur l'impact des radiations sur l'être humain ; il conclut que l'exposition aux radiations est directement proportionnelle à l'augmentation des taux de cancers. Les résultats de Gofman, en 1985, indique que la dose admissible provenant alors des installations nucléaires provoque une augmentation annuelle de 16000 à 32000 morts par cancers ! "Admissible", par qui, comment, pourquoi ? Il n'existe PAS de dose "sûre", ni de dose "admissible" : autant le savoir quand on nous balance des chiffres -faux de surcroît- qui se veulent rassurants : le nuage de Fukushima serait très dilué, entre 1000 et 10000 fois moins toxique que celui de Tchernobyl ... Ah oui ? D'abord de quel Tchernobyl parle-t-on ? Le vrai, qui contenait 97% des fuite de la centrale, ou l'officiel qui n'en contenait 3% ? D'où sortent ces estimations alors que les chiffres réels ne sont pas communiqués aux populations ?
Cliquer sur ce lien et signer la pétition pour exiger ces chiffres (qui auront eu le temps d'être falsifiés, n'ayons aucune illusion) :
CYBERACTEUR
Dans "Killing Our Own : The Disaster of America's Experience with Atomic Radiation", Harvey Wasserman rapporte que, suite à l'accident du réacteur nucléaire de Three Mile Island, le taux de cancers des personnes vivant dans les environs a été multiplié par 7 ! et que 58% des naissances ont connu des complications.
-
Exemples d'expositions dans la vie quotidienne :
Les particules radioactives peuvent provenir de l'air, lors des retombées (pluie, rosée), ou de la contamination de l'eau.
Un survol des Etats-Unis exposera le voyageur à une dose de plusieurs centaines de millirads.
La dose moyenne est de 300 à 500 millirads pour une radio pelvienne, de 10 à 500 millirads pour une radio pulmonaire et de 100 à 1000 millirads pour un panoramique dentaire.
Le livre de l'écrivain russe Alexandre Soljenitsyne est éclairant sur le vécu d'une radiothérapie. Je recommande sa lecture -édifiante et dérangeante- (surtout pour Lucie et Chris que je plonge sans ménagement dans mes affreuses découvertes) :
LE PAVILLON DES CANCEREUX.
Toujours est-il que le Dr Gofman estime, dans son livre "X-rays Health Effects of Common Examinations", que plus de 45000 cancers à issue fatale sont induits chaque année par les rayons X. Tuons pour dépister, les malades seront ainsi plus vite "traités", "gérés" ... Dans ce livre, les données accablent les installations nucléaires, les usines de production d'armes nucléaires, les usines d'irradiation des instruments médicaux et des aliments, et l'utilisation excessive des rayons X, qui constituent toutes une formidable menace pour la santé et la sécurité publique. Les radiations sont bien plus toxiques que les produits chimiques ou les pesticides (qui représentent pourtant une sacrée dose d'épouvante, pour celui qui ne souffre pas de "myopie à-courtermiste") : les isotopes radioactifs qui se concentrent dans les organes spécifiques sont extrêmement nocifs car, selon le Dr Sterglass, chaque électron émis par un noyau radioactif possède une énergie de plusieurs millions d'électronvolts, qui est suffisante pour détruire des millions de molécules dans nos cellules vivantes. Ces isotopes radioactifs émettent un rayonnement lorsqu'ils se désintègrent. Ils libèrent alors des radiations qui endommagent les membranes cellulaires (la "peau" qui enveloppe une cellule), inactivent les enzymes, altèrent le métabolisme cellulaire et peuvent provoquer une division cellulaire anormale. L'accumulation d'isotopes radioactifs dans les organes vitaux provoque les pires dégâts, car cela revient à exposer longuement ces tissus à la radiation. C'est ainsi par exemple que procède l'iode-131, isotope radioactif, en se concentrant dans la thyroïde.
2 - La durée de vie des isotopes radioactifs :
Un autre problème occasionné par les isotopes radioactifs vient du fait qu'ils restent actifs très longtemps :
- le strontium-90 a une durée de vie de 560 ans
- le plutonium-239 a une durée de vie de 48 000 ans
- le césium-137, de 600 ans
- l'iode-131, de 160 jours
3 - Qu'est-qu'on peut faire ?
Le côté positif, c'est que l'on peut faire pas mal de choses pour minimiser les effets négatifs des radiations. En complément d'un mode de vie aussi sain que possible, il existe une alimentation spécifique pour se protéger des radiations en neutralisant les isotopes.
- Diminuer sa sensibilité en augmentant sa santé générale constitue un bon point de départ. La sensibilité d'une personne n'est généralement pas prise en compte dans le calcul des facteurs de risque, alors que le risque augmente pourtant pour ceux qui ne sont pas en bonne santé. Le Dr Stewart a réussi à faire comprendre cet argument dans son étude intitulée "Effets retardés de la bombe A : examen des taux de mortalité immédiate et évaluation des risques à 5 ans pour les survivants" (étude publiée en 1982 dans le Journal of Epidemiology and Community Health). Cette étude a établi le fait que ceux qui étaient en meilleure santé avaient les meilleures chances de survie. Le Dr Irwin Bross, dans son article publié dans le New England Journal of Medecine de juillet 1972, a pu déterminer que l'enfant aurait 25 fois plus de risques que l'adulte de développer une leucémie suite à une exposition aux rayons X. Son travail, tout comme celui du Dr Stewart, soutient le fait qu'il est tout bonnement impossible de déterminer des "niveaux d'exposition aux radiations sûrs" basés sur une "exposition moyenne" ou sur des "individus moyens" : cette notion n'existe pas, et le concept fallacieux de limites "sûres" d'exposition "moyenne" ne fournit pas d'éléments chiffrés permettant de protéger les groupes d'individus les plus sensibles. Il n'existe rien de tel qu'une dose de radiations "moyenne" ou "sûre" et en tout état de cause cela restera toujours TROP.
- Les groupes de population qui sont les plus sensibles aux radiations sont les personnes en mauvaise santé, les foetus, les nourrissons, les enfants en bas âge et les personnes âgées. Les personnes âgées sont plus affectées car leur système immunitaire est souvent plus faible, mais aussi à cause de l'accumulation de radiations tout au long de leur vie.
- Que l'on fasse partie d'un groupe sensible ou que l'on soit en bonne santé, la capacité personnelle à minimiser l'impact des radiations peut-être grandement améliorée grâce à une alimentation dans laquelle certains aliments précis sont incorporés.
4 - L'alimentation anti-radiations est basée sur 4 principes :
- le 1er principe est celui de
l'absorption sélective. Cela signifie principalement que si nous avons suffisamment de minéraux (sains) dans les cellules de notre organisme, nos cellules saturées laissent alors peu de possibilités spatiales aux minéraux radioactifs de pénétrer en elles. Par exemple, avec des minéraux naturels et sains comme le calcium ou l'iode, si notre organisme en est bien pourvu, il ne va pas avoir tendance à absorber du strontium 90 (qui est relativement similaire au calcium) ou de l'iode 131 (qui ressemble beaucoup à l'iode). Par contre, si la concentration normale de minéraux est faible, alors le strontium-90 et l'iode-131 seront plus facilement absorbés. Lorsque l'un de ces minéraux radioactifs est absorbé dans un tissu, il se met à irradier immédiatement les cellules et tissus voisins. Chaque élément est attiré vers l'organe dans lequel il est utilisé normalement. Les principaux minéraux, ainsi que leurs organes-cibles, sont listés ci-desssous. Sont aussi énumérés les minéraux sains qui empêchent les lésions cellulaires selon le principe d'absorption sélective :
Minéraux SAINS Minéraux RADIOACTIFS Organe CIBLE (protégé)
Calcium Strontium-90, strontium-85 Muscles, reins, foie, organes reproducteurs
Radium Baryum-140 Os
Potassium Césium-137 et -134, Potassium-42 et 44 Muscles, reins, foie, organes reproducteurs
Iode Iode-131 Tyroïde et gonades
Fer Plutonium-238 et239 Poumons, foie et gonades
Zinc Zinc-65 Os, gonades
Vitamine B12 Cobalt-60 Foie, organes reproducteurs
Soufre Soufre-135 Peau
- Le 2ème concept important dans la protection contre les radiations est
le concept de chélation. Cela signifie qu'il existe certains aliments qui ont la propriété d'attirer à eux les matériaux radioactifs, de les extraire de l'organisme et de les évacuer par les intestins.
-
Le 3ème concept consiste à maintenir dans notre organisme
un niveau élevé de nutriments antioxydants et d'enzymes qui vont annihiler les radicaux libres créés lors de l'exposition aux radiations.
-
Le 4ème concept est qu'il existe
certains aliments et plantes qui protègent de manière spécifique contre les effets généraux des radiations ou des traitements aux rayons.
- Il existe
d'autres façons de se protéger des expositions aux radiations. Des recherches publiées dans l'International Journal of Radiation Biology en 1980, indiquent que le pH des liquides cellulaires pourrait influencer la réponse de la cellule aux radiations. Dans "Diet for the Atomic Age", Sara Shannon signale que beaucoup d'études suggèrent qu'un
pH neutre à légèrement alcalin favorise la résistance aux radiations.
Arrêter de fumer est une façon immédiate de réduire son auto-exposition aux radiations. Le Dr Schechter dans son livre "Fighting Radiation and Chemical Polluants with Foods, Herbs, and Vitamins", estime qu'un fumeur consommant un paquet de cigarettes par jour s'expose à l'équivalent de 300 radios pulmonaires par an. On peut aussi éviter d'habiter près d'une centrale nucléaire ou de subir des diagnostics aux rayons X non indispensables. Mais Lucie m'a précisé qu'en France (le deuxième état le plus nucléarisé au monde ...) aucune habitation ne se situe à plus de 250km d'un site à risque, ce qui est peu. On "profite" aussi des aléas nucléaires qui se produisent ailleurs dans le monde : l'air, l'eau, le sol véhiculent et diffusent la radioactivité.
LA CARTE DE FRANCE DU NUCLEAIRE ...
5 - Applications concrètes :
- Protection contre les radiations par absorption sélective - Le principe d'absorption sélective nous montre comment minimiser les effets délétères d'une exposition aux radiations :
1/ Ainsi que cela a été révélé à la suite des études sur Tchernobyl, l'une des principales causes de maladies et de morts par radiations est due à l'iode radioactif 131. A titre préventif, un adulte a besoin d'environ un milligramme d'iode, ce qui revient à 15 grammes par jour de dulse ou d'une autre algue. On trouve en épicerie bio des
algues bretonnes
séchées (Nori, Laitue de mer, Dulse dans la "Salade du Pêcheur", de la marque Lima à 4€35 le pot de 40g ; ou chez Biocoop environ 4 le paquet de 100g d'une algue précise, Nori ou Dulse). Cependant, la mer étant polluée, il faut veiller à consommer des algues saines ... ce qui peut devenir problématique. Quant aux produits marins situés en haut de la chaîne alimentaire (
poissons, crustacés, coquillages ...) il vaut mieux les proscrire ! Les autres
aliments riches en iode (en gras ceux qui sont déjà inclus dans notre plan diét) sont :
l'ail, l'ail des ours, l'oignon, les courges, le chou frisé,
les agrumes, la pastèque et l'ananas. Mais attention, trop d'iode peut provoquer une stimulation excessive de la thyroïde (consulter son médecin traitant avant de prendre des comprimés riches en iode ou d'incorporer beaucoup d'algues dans son alimentation, si l'on souffre d'un dysfonctionnement de la thyroïde, d'hyperactivité ou d'une maladie-cardio-vasculaire). Attention, par ailleurs, à ce que ces aliments ne soient pas eux-mêmes contaminés (notamment les courgettes dont la grande surface de feuilles offre beaucoup d'espace aux particules radioactives).
2/ On peut aussi limiter les effets des radiations
en évitant de manger des aliments qui se situent en haut de la pyramide alimentaire (les aliments d'origine animale), qui concentrent énormément les minéraux radioactifs. Des statistiques provenant du Radiological Assessment of Wyhl Nuclear Power Plant du Département de Protection del'Environnement de l'Université d'Heidelberg en Allemagne, en 1978, ont montré que suite à une contamination aérienne, le
lait de vache était 15 fois plus concentré en matériaux radioactifs que les légumes-feuilles (courgettes, tomates). Les légumes-racines étaient 4 fois plus concentrés en radio-éléments que les céréales. Dans la zone de contamination de l'eau,
les poissons étaient ceux qui avaient la plus forte concentration radioactive de toute la chaîne alimentaire : ils étaient environ 15 fois plus radioactifs que les légumes-feuilles. Il est aussi important de noter que la concentration en nucléotides radioactifs des poissons d'eau douce est considérablement plus élevée que celle des poissons de mer, car ces derniers contiennent plus de minéraux et sont donc mieux protégés.
1 - HAUT DE LA PYRAMIDE (
le plus radioactif) =
lait de vache (beurre, fromages), poissons d'eau douce, aliments carnés,
2 - NIVEAU INTERMEDIAIRE =
légumes racines
3 - NIVEAU INTERMEDIAIRE =
légumes feuilles
4 - BAS DE LA PYRAMIDE (
le moins radioactif) =
céréalesDe toutes façons, les aliments du bas de la pyramide alimentaire sont généralement moins contaminés par les radiations que ceux du haut, comme le lait, ses dérivés, et les aliments carnés. Le lait est le principal vecteur de strontium-90 et d'iode-131 dans le corps humain. Un point intéressant à propos de la chaîne alimentaire est le fait que la concentration en matériaux radioactifs ne se dissipe pas nécessairement en fonction de la distance de la source de pollution. A part les courants aériens qui, dans le cas de l'accident de Tchernobyl, ont transporté des contaminants en forte concentration dans des endroits très éloignés comme le Massachussetts (comme ce sera probablement le cas aussi avec le nuage du Japon), la concentration de radioactivité tout au long de la chaîne alimentaire complique radicalement le problème. Par conséquent, consommer des aliments en bas de la pyramide alimentaire est la meilleure façon de minimiser l'apport de radioactivité dans son alimentation.
- La protection par chélation - La chélation constitue un autre processus important pour neutraliser l'accumulation de radioactivité.
1/ Le meilleur chélateur pour expulser hors de l'organisme les matériaux radioactifs est
l'alginate de sodium qui se trouve dans les algues (études rapportées par le Dr Schechter, et études de J.F. Sara et de A.Huag à l'Environmental Toxicology Labory de l'EPA, parues dans "Composition and Properties of Alginates, Report n°30). Selon le laboratoire de recherches de McGill University au Canada, l'alginate de sodium réduit la quantité de strontium-90 absorbée par les os de 53% à 80%. Les algues qui contiennent le plus d'alginate de sodium sont celle qui appartiennent à la famille du kelp (soit : le kelp, l'arame, le wakame, le kombu et l'ikizi). L'alginate chélate d'autres métaux polluants tels l'excès de baryum, de plomb, de plutonium, de radium, de césium et de cadmium. Ces éléments radioactifs sont alors transformés en sels inoffensifs et sont excrétés par l'organisme. Schetchter souligne que les différentes algues semblent sélectionner le composé qu'elles chélatent. Ainsi les algues brunes chélatent l'excès de strontium et de fer. Les algues rouges, comme la dulse, excellent dans la chélation du plutonium. Les algues vertes, quant à elles, chélatent efficacement le césium-137. L'United States Atomic Energy Commission, qui a reconnu l'efficacité des algues pour minimiser les effets d'une absorption de minéraux radioactifs, recommande un apport minimum de 55 à 85 g d'algues par semaine, ou 10g (deux cuillères à soupe) par jour de compléments d'alginate de sodium. Le Dr Schechter, dans son régime anti-radiations optimal, recommande lui aussi
85g d'algues par semaine (et jusqu'à 170g lors d'une exposition radioactive aigüe). Heureusement, les algues sont des aliments qui ont
très bon goût. Elles contiennent
l'ensemble des 56 minéraux et oligo-éléments dont a besoin notre organisme. Soit une vingtaine de minéraux de plus que les légumes. Elles possèdent le plus haut taux de magnésium, fer, iode et sodium, et elles viennent en deuxième position pour le calcium et le phosphore. Par exemple, 12g d'iziki contiennent 1400mg de calcium. Pour le potassium, la dulse arrive en tête devant toutes les autres plantes. Les algues sont riches en vitamines A, chlorophylle, enzymes, toutes vitamines du groupe B, contiennent un peu de vitamines E et D et leur taux de vitamine C atteint celui des légumes verts. Elles constituent une excellente source de vitamine B12 assimilable. Elles contiennent environ 25% de protéines, 2% de graisses et sont très riches en fibres. Le nori, par exemple, contient approximativement 2 fois plus de protéines, à masse égale, que letofu et plus de fibres solubles et insolubles que le son d'avoine. Comme les algues ont souvent du sel marin en surface, il faut les rincer avant de les utiliser pour bien retirer le sel.
2/ Un autre chélateur protégeant bien l'organisme de l'absorption de matériaux radioactifs est la zybicoline, une fibre qui est particulièrement efficace pour extraire les éléments radioactifs. On la trouve dans le miso non-pasteurisé (qui est le seul que l'on doit consommer). Cliquer sur ce lien pour avoir des informations sur le
miso.
3/ D'autres fibres ayant de très bonnes propriétés de chélation comprennent les fibres que l'on trouve dans
les céréales complètes, les noix,
les graines et les légumineuses. Les
fibres de pectine, une fibre soluble que l'on rencontre dans les fruits et les graines,
en particulier dans les pommes et les graines de tournesol, ont aussi de très bonnes propriétés chélatrices.
4/ Enfin,
les phytates, que l'on trouve dans
les céréales et les légumineuses, et
les acides aminés sulfurés que l'on rencontre dans
les légumes de la famille du chou, sont aussi de bons chélateurs. Ces derniers ont non seulement un effet chélateur, mais en plus ils préviennent l'absorption de souffre-135.
- Aliments particuliers protégeant des radiations -
Les
betteraves sont connues pour détoxiquer le sang, protéger le système nerveux et aider à guérir l'anémie. Les radiations peuvent provoquer des problèmes dans tous ces domaines. Les betteraves sont riches en fer, qui protège de l'absorption du plutonium-238 et 6239, du fer-55 et du fer-59. L'étude la plus étonnante sur les betteraves a été rapportées dans le Journal of Dental Research par J.Wolsieffer en 1973. Des rats nourris de 20% de chair de betteraves absorbaient 97 à 100% de césium-137 en moins que les rats soumis aux mêmes radiations mais n'ayant pas consommé de betteraves. Le travail du Dr Siegmund Schmidt, rapporté dans Raw Energy de Susan et Leslie Kenton, indique que le jus de betterave a été utilisé avec succès lors du traitement de cancers induits par les radiations. Le jus de betterave contient un taux particulièrement élevé d'unanthocyane spécifique qui agit contre lecancer et la leucémie. Mais attention, si les betteraves ont été cultivées dans une zone de contamination radioactive des nappes phréatiques, elles ont pu être (en tant que légume-racine) plus exposées à l'eau radioactive que les légumes aériens.
Le
pollen récolté par les abeilles, en contribuant à une amélioration de la santé générale, constitue aussi un puissant aliments anti-radiations. Le pollen renforce le système immunitaire et évite la détérioration des globules rouges et blancs due aux radiations. Le pollen est aussi riche en vitamines A, B, C et E, en acides nucléiques, lécithine, cystine et minéraux vitaux comme le sélénium, le calcium et le magnésium. Chacun de ces nutriments contribue selon ses propres caractéristiques à la protection contre les radiations. Le pollen contient 15% delécithine qui contribue à protéger le système nerveux et lecerveau des radiations. La lécithine protège efficacement contre le strontium-90, les rayons X, l'iode-131, le krypton-85, le ruthénium-106, le zinc-65, le baryum-140, le potassium-42 et le césium-137. Le pollen protège de manière spécifique les gonades contre l'accumulation d'iode-131 et de plutonium-239. Il apporte aussi une certaine protection contre les polluants de l'environnement tels que le plomb, le mercure, l'aluminium, le DDT, les nitrates et les nitrites. Le pollen est l'énergie vitale procréatrice du monde végétal, il est le meilleur aliment et le meilleur médicament jamais découvert, c'est la source la plus riche en vitamines, minéraux, protéines, acides aminés, hormones, enzymes et graisses, découverte à ce jour. Le pollen contient aussi d'autres substances que l'on a toujours pas réussi à identifier. Le Dr G.J. Binding, M.B.E., F.R.H.S., scientifique britannique expert ennutrition pense de cette énergie vitale, que non seulement elle regénère la force et l'énergie de l'organisme fatigué, mais qu'aussi elle fortifie en apportant plus devigueur et de vitalité, plus de résistanceaux infections. Le pollen s'avère être une nourriture complète dans tous les sens du terme, il est l'aliment biogénique ultime, rempli de la force vitale dela totalité du règne végétal. D'après des recherches effectuées par des médecins français, italiens et soviétiques, le pollen contient 5 à 7 fois plus de protéines que la viande, les oeufs ou le fromage. Les protéines du pollen sont déjà prédigérées et par conséquent faciles à assimiler. Le pollen contient des minéraux et des minéraux et des oligo-éléments en abondance, tels que calcium, phosphore, magnésium, fer, manganèse, potassium, cuivre, silice, soufre, choline, titane et sodium. Ces minéraux sont hautement assimilables car ilssont chélatés par le métabolisme des végétaux. Des recherches russes et suédoises indiquent que 35g de pollen par jour combleraient la totalité des besoins nutritionnels de la plupart des personnes (cela correspond à 3,5 cuillères à café par jour). Le Dr Airola considère qu'il remplit les conditions d'aliment idéal préconisé par Hippocrate : "Que ton aliment soit ton unique médecine". Le pollen, aussi frais que possible, doit être stocké au frigo ou même au congélateur où il a peu de chance de geler puisqu'il ne contient que 3 à 4% d'eau, sinon il perd au bout d'une année les 3/4 de son efficacité après en avoir perdu 1/2 au bout de 5 mois.
- La
levure (Saccharomyces cerevisiae) fait également partie des aliments anti-radiations. Elle est particulièrement riche en sélénium, de toutes les vitamines du groupe B, y compris la B12 et en acides nucléiques,tous ces composants protégeant des effets secondaires des radiations. Dans une étude menée au Montefiore Hospital de New-York, des patients souffrant de cancers ayant reçu quotidiennement 3 cuillères à soupe de levure, pendant la semaine précédant leur radiothérapie, n'ont développé aucun effet secondaire suite à l'exposition aux radiations. Les patients-témoins, qui n'avaient pas reçu de levure, ont souffert de vomissements sévères et d'anémie. Le dosage pour une radiothérapie est d'une cuillère à soupe, 3 fois par jour. La levure et la lécithine sont riches en phosphore, ce qui nécessite de rétablir l'équilibre calcium/phosphore en consommant plus d'aliments riches en calcium.
- L'
ail est aussi un aliment anti-radiations spécifique. Il possède des qualités nombreuses et variées bénéfiques pour la santé, auquel il joint des éléments qui le rendent très utile dans la lutte contre les radiations. Ces éléments sont la cystéine, le soufre organique de très bonne qualité et une substance non identifiée appelée vitamine X par les soviétiques, qui à la fois prévient l'absorption des isotopes radioactifs et aide à les extraire de l'organisme. Le souffre, dont la teneur est aussi élevée dans
le chou, le broccoli, le chou-fleur et les radis, empêche l'absorption de soufre-135. Quant à la cystéine, c'est sans doute le facteur le plus actif de l'ail. La cystéine est un antioxydant qui aide à empêcher la production de radicaux libres. La cystéine se lie au cobalt-60 et le désactive. Elle protège aussi des rayons X. Le Dr Schechter indique que ce sont les japonais qui ont les premiers, dès 1972, signalé les effets protecteurs de la cystéine : ils ont découvert qu'en nourrissant une souris avec de la cystéine, celle-ci devient capable de résister à uneradiation de 600 rads, alors que 70% des souris n'ayant pas reçu de cystéine ne survivent pas à cette même radiation. Ces résultats mettent en évidence la protection offerte par la cystéine contre le cobalt-60 et ont été confirmés par plusieurs chercheurs.
- Les aliments contenant de la chlorophylle (d'une manière générale, tous les végétaux verts) sont connus depuis longtemps comme ayant un effet protecteur contre les radiations. De 1959 à 1961, les travaux de la US Army Nutrition Branch à Chicago ont mis en évidence que les aliments riches en chlorophylle réduisaient de 50% l'effetdes radiations sur les cochons d'Inde. Ceci était valable pour tous les aliments contenant de la chlorophylle:
les choux, les légumes-feuilles, l'herbe de blé, et toutes
les jeunes pousses.
- En conclusion - Avec une alimentation pauvre en graisse, riche en glucides naturels et fibres, végétarienne et en grande partie crue, qui se situe
au bas de la pyramide alimentaire, en évitant tout
produit carné ou laitier, on se met à l'abri d'une trop forte contamination radioactive. D'autant que notre plan diét est légèrement alcalinisant (correction du pH). A cela ajoutons
l'argile, dont les particularités sont si incroyablement riches et protectrices qu'elles donneront lieu à un prochain Billet.
Cependant, les produits naturels qui entretiennent notre corps et le soignent, ne seront plus en mesure d'assurer ces fonctions qui sont vitales pour nous, humains, dès lors que ces produits eux-mêmes auront été trop contaminés. Alors, on attend sans rien faire et sans rien dire que ce moment arrive ? La catastrophe du Japon, on le comprend, ajoute un peu plus de pollution radioactive à celle de Tchernobyl, l'une comme l'autre ne fond qu'ajouter au problème de fond du nucléaire. Il faut se souvenir qu'il n'existe pas de "dose admissible" ni de dose "sûre". La radioactivité naturelle a été contrebalancée par la Nature par sa mise à notre disposition d'antidotes naturels. Mais la radioactivité "fabriquée" par l'homme annihilera ces antidotes si on ne cesse pas sans tarder de la produire ... Chacun doit réfléchir à la possibilité de vivre autrement (ce qui n'est pas impossible). Dans 80 ans, les réserves d'uranium seront de toutes façons épuisées. Et dans bien moins de 20 ans la production de pétrole se sera achevée. Qu'aurons-nous fait d'ici-là pour en arriver de toutes façons au même point : plus rien. Pour l'instant, la hausse constante du prix du pétrole n'incite guère les Etats à renoncer au nucléaire, en dépit de l'énorme menace qu'il représente...
UNE IDEE PLUS PRECISE DE CE QU'EST LE NUCLEAIRE
Pour agir :
RESEAU "SORTIR DU NUCLEAIRE"
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