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dimanche 8 mai 2011

117 - Les sabots padam-padam de Ticia

Des escarpins à talons-aiguilles de 10cm (non compensés) choisis tout spécialement pour cette soirée prévue fin mai à Amsterdam. Ouf, d'ici là j'espère avoir pu m'entraîner à marcher, non pas "avec", mais "dessus". L'entraînement chez soi est en effet indispensable si l'on ne veut pas basculer de l'autre côté comme un savon qui glisse... Pour le coup, c'est une soie noire, des strass et de l'argent-miroir.
Pour le coût, c'est "trois francs six sous" (mais puisque je ne les porterais sans doute qu'une seule fois -peut-être deux ou trois- ...) !

LA SUPERBE - Benjamin Biolay
On Reste Dieu Merci à la merci D'un conifere, D'un silence inédit, D'une seule partie de jambe en l'air,
Le soleil est assis, du mauvais coté de la mer, Quelle aventure, quelle aventure...
On Reste Dieu Merci à la merci D'un abri bus, Ne reste pas ici, On entend Sonner l'angelus
Le soleil est joli, Plus triste que le cirque Gruss Quelle aventure, quelle aventure...
On Reste Dieu Merci à la merci D'un engrenage, D'un verre de Campari, Du bon vouloir de l'équipage,Paris est si petit quand on le regagne À la nage, quelle aventure, quelle aventure...
On Flane, On flaire, On flaire la flamme singulière... On gagne, on perd On perd la gagne, La Superbe...
On Reste Dieu Merci à la merci De l'amour crasse, D'un simple démenti, D'une mauvaise vie, D'une mauvaise passe
Le silence est aussi pesant, Qu'un porte avion qui passe, Quelle aventure, quelle aventure...
On Reste Dieu Merci à la merci D'un sacrifice, D'une mort à credit, D'un préjugé né d'un préjudice,
Le soleil s'enfuit, Comme un savon soudain qui glisse, Quelle aventure, quelle aventure...On Flane, On flaire, On flaire la flamme singulière... On gagne, on perd On perd la gagne, La Superbe...
On Reste Dieu Merci à la merci D'un nimbutal, Du plafond décrepit, Qu'on observe à l'horizontal,
Le soleil est parti, La neige tombe sur les dalles, Quelle aventure, quelle aventure...
On Reste Dieu Merci à la merci D'un lampadaire, D'une douleur endormie, D'un chaste spleen un soir d'hiver,
La Vieillesse ennemie, Reste la seule pierre angulaire Quelle aventure, quelle aventure...On Flane, On flaire, On flaire la flamme familière... On gagne, on perd On perd la gagne, La Superbe...
On Reste Dieu Merci à la merci D'une étincelle, Quelque part à Paris, Au fin fond du bar d'un hotel,
Dès la prochaine vie, Je rêve de se rester fidèle, Quelle aventure, quelle aventure...


PADAM PADAM PADAM PAM PAM (Benjamin Biolay)
Bien souvent je me suis réveillé avant le lever du soleil, avant de quitter l'hôtel dans mon complet croisé
Si souvent, j'ai gardé pour moi mes vicissitudes et mes vices tourments, tournis, turpitudes L'horreur d'un souvenir passé vain Que le monde entier m'acclame Qu'il me déclare sa flamme Dans une orgie haut de gamme Padam padam padam padam pam pamSouvent, je me suis pris pour un autre et j'ai fait des doubles fautes Double sec, double dose, double dame avec les femmes d'un autre
Plus souvent qu'à mon tour j'ai bu le sang des vautours
J'ai cru les gens qui m'entourent Qui rêvent de bonheur Mais se foutent éperdument du nôtre
Si, souvent, sur la sellette, je rêvais de paillettes, long est le chemin qui mène À la faillite en presque tous les domaines
Si, souvent, j'ai broyé du noir, du gris, du magenta, du marc, de l'eau-de-vie De l'art de vivre sans personne qui t'aime
Padam padam padam padam pam pam

Benjamin Biolay - Little Darlin'
Sans trop entrer Dans les détails J'ai attaqué Le train postal Si je dérive C'est en aval Mon univers Est carcéral
Mon amour, j'ai pêché Sans trop entrer Dans les détails Il est grand temps Que je m'en aille
Je sens le feu Dans mes entrailles Cette injection Qu'on dit létale Mon amour, j'ai échoué
My little darling, oh how, I love you How I love you, none can tell In your heart you love another Little darling, pal of mine
Sans dévoiler Trop de mystère J'ai quitté cette Vie de misère J'ai ma devise J'ai mon dicton
Les gens c'est tous De sacrés consMon amour, j'ai basculé De l'autre côtéMy little darling, oh how, I love you How I love you, none can tell In your heart you love another Little darling, pal of mine