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jeudi 17 mars 2011

91 - L'eau


La quantité globale d’eau nécessaire à un adulte de taille moyenne, vivant en région tempérée et ne fournissant pas d’effort physique particulier, est d’environ 2,5 litres par jour dont environ 1 litre est apporté par les aliments et 1,5 litre par les boissons. Ces 2,5 L correspondent à l'eau que notre organisme élimine en permanence, via les excrétions (principalement l’urine), la respiration (au moment de l’expiration), et surtout la transpiration. 

Tout organisme vivant a besoin d'eau pour vivre car l'eau est une composante essentielle de son corps. L'eau facilite la circulation du sang, la respiration ; elle transporte les nutriments, les vitamines et minéraux nécessaires au fonctionnement des cellules. Elle assure l'élimination des déchets, le drainage des reins, des poumons, de la peau, de l'appareil digestif... L'eau est ensuite éliminée à plusieurs niveaux (urine, respiration, transpiration).  

Pour maintenir l’organisme en bonne santé, les pertes en eau doivent toujours être compensées par les apports puisque le corps humain ne peut pas la stocker. La soif est d’ailleurs un mécanisme par lequel l’organisme " avertit " qu’il est en état de déshydratation et c’est pourquoi il n’est pas bon d’attendre d’avoir soif pour boire. Il faut s'interroger sur la qualité de l'eau que l'on boit, prendre conscience des souillures irréversibles que l'on introduit dans le cycle de l'eau (du sol à l'atmosphère) et réaliser à quel point elle est précieuse. 
Un regard sur l'avenir auquel rien ne pouvait mieux convenir que l'adagio de Chopin qui accompagne les images et le texte (Tristesse).
Au quotidien et au minimum, mieux vaut utiliser un pichet filtrant (ne serait-ce que pour filtrer le calcaire). Au mieux, un adoucisseur par osmose inverse peut être posé sur l'arrivée générale de l'eau (pour enlever le calcaire). En plus, on peut lui adjoindre un dispositif de fontaine (qui purifie l'eau que l'on boit).
En tout état de cause, il ne faut pas consommer d'eau en bouteille en plastique, autant pour  notre propre santé que pour le coût environnemental (le coût environnemental = la santé de nos enfants) ... La seule exception concerne les gens du Limousin qui ne peuvent évidemment plus boire l'eau de cette région rendue radioactive par nos déchets nucléaires.
LA RADIOACTIVITE : QUELS RISQUES POUR LA SANTE ?
LE DIMANCHE A TCHERNOBYL - ALAIN BASHUNG
Tu m'irradieras encore longtemps Bien après la fin Tu m'irradieras encore longtemps Au-delà des portes closes.

Alors que l'eau est un besoin vital, des multinationales comme VEOLIA monnayent très cher sa distribution. Pour Véolia, l'eau rapporte de l'or .... Un film documentaire intitulé "Water Makes Money" devrait être diffusé le 22 mars à 20 h 40 sur ARTE. Mais Véolia fait pression pour obtenir la déprogrammation de ce film. Pourquoi ? Parce que ce documentaire a déjà été diffuser en Allemagne. A Berlin, Veolia ne peut plus cacher derrière des contrats secrets sa « machine à sous » qui lui a rapporté dans les 10 dernières années 1,3 milliard d’euros grâce à la distribution publique de l’eau. Les habitants de Berlin ont décidé, par référendum, que ces contrats doivent être publiés. Et voilà qu’il arrive exactement la même chose que ce que le film montre avec l’exemple de Paris, Bordeaux et Toulouse : des juristes attentifs mettent le doigt sur les astuces juridiques et les coups-bas cachés dans le contrat du groupement, qui permettent aux acteurs mondiaux de générer des milliards grâce à la distribution communale de l’eau. Selon le directeur de l’Institut pour le droit en matière d’énergie et de la concurrence de l’Université Humboldt à Berlin, Hans-Peter Schwintowski, une évaluation juridique minutieuse de ces contrats amène forcément au constat de leur invalidité. Certes, il faudrait rembourser le prix d’achat d’environ 1,8 milliard d’euros à Veolia&Co, mais, en contrepartie, les bénéfices de 1,3 milliard d’euros devront également être remboursés.  Le premier pas important sur la voie de la remunicipalisation est fait, comme à Paris…..
Le directeur des programmes d'Arte avait déclaré dans une interview : « Nous soutenons le film » au sujet de « Water Makes Money ». Mais depuis que le PDG de Suez a appelé la présidente d’Arte pour empêcher la diffusion du film, on commence à trembler dans les bureaux de la chaîne, face au pouvoir des global players que sont Suez et Veolia !  Mais cela montre aussi combien il est important pour ces grands groupes – chacun à sa manière – de bannir ce film de l’espace public, de faire en sorte que l'opinion publique ne puisse pas s'éveiller. Pour l'instant, Arte et sa présidente soutiennent toujours Water makes Money et maintiennent la date prévue de diffusion le 22 mars 2011 à 20h40 ! Mais avant ce jour-là, il y aura certainement un autre coup de téléphone, une autre attaque. 
Alain Uguen de l'Association Cyber @cteurs propose donc d'écrire à Arte pour les soutenir dans leur volonté de maintenir la programmation du film, d'informer amis et connaissances sur la date de diffusion sur ARTE : le 22  mars à 20h40 ! Plus il y a de gens qui attendent la diffusion, plus cette date sera sûre ! Espérons que le 22 mars à 20h40 procure à Arte un succès d’audimat  allant de pair avec la prise de conscience de l'opinion publique : cette eau qui nous est vitale a été mise aux enchères et depuis lors ce bien de l'humanité -cette nécessité pour tous les êtres vivants- est sous la main mise des plus puissantes entreprises. Quand on parle des "Maîtres du Monde", cette expression n'a rien d'exagéré : ce qui a trait à l'eau  ne l'illustre hélas que trop bien ...


Comment les multinationales transforment l'eau en argent - Ecrire à Arte en cliquant ICI. Ou plus simplement, signer la pétition directement en ligne, : JE SIGNE !
Evidemment, il ne faut pas rater cette émission sur l'eau : elle permet de voir à quel point l'argent prédomine sur des besoins vitaux tels que la soif et la faim.