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vendredi 18 février 2011

67 - Spag au maquereau-citron (version chic)


Grosso-modo, c'est notre habituelle recette de spaghettis au thon et au citron. Mais pour cette variante, les ingrédients sont : des spaghettis noirs, du maquereau fumé, des baies roses, du combava, un morceau de poivron, du persil, de la cannelle, de l'ail moulu, de l'oignon rouge, des citrons jaunes, et de l'huile d'amande alimentaire.

Etonnants, ces spaghettis noirs ! Leur couleur leur vient de l'encre de seiche (autrement appelée sépia). Leur goût, franchement, n'est pas très différent de celui de n'importe quelles pâtes  ... Mais c'est une façon originale de présenter notre recette diét à des invités, par exemple. Et ce noir est si joli dans le paquet (mais un peu moins à la cuisson) qu'il est tentant de les acheter, même si c'est du luxe (voir Billet 13 - Prix,  mis à jour). 
Par contre, le maquereau, lui, présente l’avantage d’être à la  portée de toutes les bourses (version fumée, il est même un tout petit peu plus économique que le thon).  C'est un poisson d’eau salée, très prisé pour sa chair. Il appartient à la même famille que le thon.  

Le maquereau - comme le hareng - est riche en vitamines du complexe B et en vitamine D, de même qu'en plusieurs minéraux tels le sélénium, le fer et l’iode. C'est une grande source d’acides gras oméga-3, connus pour agir sur plusieurs plans dans l’organisme, notamment en réduisant la tension artérielle, les triglycérides sanguins et la formation de caillots sanguins, diminuant ainsi les risques d’athérosclérose.
De plus, des études ont démontré que les acides gras oméga-3 pourraient jouer un rôle dans la régulation de l’humeur et la prévention de la dépression.
Le poisson de façon générale est une excellente source de protéines complètes puisqu’il renferme les neuf acides aminés essentiels (ceux qui ne sont pas produits par notre organisme et qui doivent provenir de notre alimentation). Les protéines servent à la formation des enzymes digestives et des hormones, de même qu’à former, réparer et maintenir les tissus, comme la peau, les muscles et les os.
Le maquereau est une excellente source de vitamine B6. Cette vitamine, aussi appelée pyridoxine, fait partie de coenzymes qui participent au métabolisme des protéines et des acides gras ainsi qu’à la synthèse (fabrication) des neurotransmetteurs (des messagers dans l’influx nerveux). Elle interagit également dans la fabrication des globules rouges et leur permet de transporter davantage d’oxygène. La pyridoxine est aussi nécessaire à la transformation du glycogène en glucose et elle contribue au bon fonctionnement du système immunitaire. Cette vitamine joue enfin un rôle dans la formation de certaines composantes des cellules nerveuses et dans la modulation de récepteurs hormonaux.

Le maquereau est aussi une excellente source de vitamine B12. Cette vitamine travaille de concert avec l’acide folique (vitamine B9) pour la fabrication des globules rouges dans le sang. Elle veille aussi à l’entretien des cellules nerveuses et des cellules fabriquant le tissu osseux.
Par ailleurs, le maquereau est une bonne source d’acide pantothénique. Aussi appelé vitamine B5, l’acide pantothénique fait partie d’une coenzyme clé nous permettant d’utiliser de façon adéquate l’énergie des aliments que nous consommons. Il participe aussi à plusieurs étapes de la synthèse (fabrication) des hormones stéroïdiennes, des neurotransmetteurs et de l’hémoglobine.
Enfin, le maquereau est également une excellente source de vitamine D.  La vitamine D est étroitement liée à la santé des os et des dents, en rendant disponible le calcium et le phosphore dans le sang, entre autres pour la croissance de la structure osseuse. Cette vitamine joue aussi un rôle dans la maturation des cellules, dont celles du système immunitaire.


D'un point de vue environnemental, bien que le maquereau ait connu des périodes de déclin à cause de la surpêche, les experts du Monterey Bay Aquarium estiment que les stocks du golfe du Mexique et de l’Atlantique Est sont sains et constituent actuellement un des meilleurs choix (ou des moins pires) du point de vue de la conservation des espèces (voir les vidéos du Billet 19 -  Le thon). 

L'environnement pollué, dont la mer, nous communique ses contaminants.   Le poisson est la principale source de mercure à laquelle nous sommes exposés. Ce métal se trouve naturellement dans l’environnement, mais les rejets causés par l’industrialisation rendent la consommation de certains poissons moins sécuritaire pour la santé. Les poissons prédateurs ont des taux élevés de mercure. Les autres espèces de poisson, tel le maquereau, ont de moindres concentrations de mercure.

Attention ! Il faut savoir que 100g de maquereau représente 262 Kcal (alors que 100g de thon en conserve, au naturel et égoutté, n'apportent que 117 Kcal), le maquereau est deux fois plus calorique que le thon ! Si bien que, pendant la durée de notre plan diét, il ne devra  pas trop souvent remplacer le thon...